L’Atelier Nicolas Caito, un savoir-faire et une passion française.Nicolas Caito est modéliste et a créée son Atelier il y a 12 ans à New York. Son histoire newyorkaise est passionnante. Il collabore avec les plus belles marques comme Prenza Schouler, Ralph Rucci ou encore Carolina Herrera. Son souhait pour son Atelier est simple : le développer en Europe, en commençant par Milan.Comment êtes-vous arrivé à NYC ?Il y a eu 2 arrivées. La première en septembre 2001. J’étais chef d’atelier pour Bill Blass pendant 2ans.Je suis revenu en France pour travailler chez Rochas. Mais l’énergie de NYC me manquait, j’ai donc décidé de repartir à NYC et de créer mon atelier en 2005.Nous avons créé un noyau de savoir-faire français en plein cœur de NYC ! Le business a vite pris car nous apportons un artisanat qui manque crucialement aux Etats-Unis. Nous apportons les techniques de la Haute Couture qui ne sont pas dans la culture américaine. Les créateurs apprécient notre précision dans le travail et sont en demande de perfection permanente. L’Atelier Nicolas Caito a 12 ans et je suis fier de proposer un service d’excellence pour les créateurs et de perpétuer la tradition des techniques de création à la française aux Etats-Unis, et bientôt je l’espère en Europe ! Mon souhait premier serait de développer l’Atelier Nicolas Caito à Milan. Un besoin certainement de me rapprocher de mes racines, car je suis aussi sicilien d’origine, mais surtout le travail de la mode en Italie est remarquable.Quelle est votre vision sur l’évolution de la mode ?Nous assistons à un tournant. Les maisons de Luxe sont plein questionnement ; comment survivre et quel est le rôle des Maisons aujourd’hui ?C’est une période troublée mais très intéressante, où les uns essaient de récupérer l’image de l’autre en essayant de développer le business avec des produits, des lignes très larges et une main d’œuvre moins chère.C’est aussi la demande qui a changé, les consommateurs veulent de l’instantanéité ; la mode dans l’instant. Dans l’inconscient des clients, la créativité et l’artisanat ne sont pas aussi important qu’avant.Dans mon cas qui à la soucis de l’excellence du détails c’est parfois compliqué de respecter et de faire vivre un savoir-faire et d’adapter mon travail à la consommation actuelle et de demain.L’avenir sera dans la pluralité des produits qu’on va composer. Il faut sans cesse se réinventer, évoluer et il y a toujours des bonnes choses dans l’évolution. Il faut apprendre à s’explorer différemment.Le savoir-faire est devenu une vitrine pour attirer sans cesse de nouveaux clients il est donc essentiel de le préserver et de le transmettre.Si L’atelier Nicolas Caito était une personne, vous le décrieriez comment ?C’est un serviteur pour la mode, les stylistes et les créateurs. Nous sommes là pour donner le meilleur et apporter le détail qui va donner de l’émotion au vêtement. Nous sommes le souffle d’un savoir-faire qu’il faut continuer à sublimer. Car être modéliste c’est être surtout un créatif. Que voudriez vous dire à ceux et celles qui veulent faire ce métier ?Que c’est un métier magnifique car c’est une opportunité pour s’exprimer en tant qu’individu mais aussi en tant que créatif. Et c’est aussi des collaborations avec des stylistes incroyables.L’apprentissage de ce métier est douloureux mais c’est un moyen formidable d’exprimer qui on est et de le montrer.Venez découvrir son Atelier et ses créations à l'Espace 109
Nicolas Caito est modéliste et a créée son Atelier il y a 12 ans à New York. Son histoire newyorkaise est passionnante. Il collabore avec les plus belles marques comme Prenza Schouler, Ralph Rucci ou encore Carolina Herrera. Son souhait pour son Atelier est simple : le développer en Europe, en commençant par Milan.Comment êtes-vous arrivé à NYC ?Il y a eu 2 arrivées. La première en septembre 2001. J’étais chef d’atelier pour Bill Blass pendant 2ans.Je suis revenu en France pour travailler chez Rochas. Mais l’énergie de NYC me manquait, j’ai donc décidé de repartir à NYC et de créer mon atelier en 2005.Nous avons créé un noyau de savoir-faire français en plein cœur de NYC ! Le business a vite pris car nous apportons un artisanat qui manque crucialement aux Etats-Unis. Nous apportons les techniques de la Haute Couture qui ne sont pas dans la culture américaine. Les créateurs apprécient notre précision dans le travail et sont en demande de perfection permanente. L’Atelier Nicolas Caito a 12 ans et je suis fier de proposer un service d’excellence pour les créateurs et de perpétuer la tradition des techniques de création à la française aux Etats-Unis, et bientôt je l’espère en Europe ! Mon souhait premier serait de développer l’Atelier Nicolas Caito à Milan. Un besoin certainement de me rapprocher de mes racines, car je suis aussi sicilien d’origine, mais surtout le travail de la mode en Italie est remarquable.Quelle est votre vision sur l’évolution de la mode ?Nous assistons à un tournant. Les maisons de Luxe sont plein questionnement ; comment survivre et quel est le rôle des Maisons aujourd’hui ?C’est une période troublée mais très intéressante, où les uns essaient de récupérer l’image de l’autre en essayant de développer le business avec des produits, des lignes très larges et une main d’œuvre moins chère.C’est aussi la demande qui a changé, les consommateurs veulent de l’instantanéité ; la mode dans l’instant. Dans l’inconscient des clients, la créativité et l’artisanat ne sont pas aussi important qu’avant.Dans mon cas qui à la soucis de l’excellence du détails c’est parfois compliqué de respecter et de faire vivre un savoir-faire et d’adapter mon travail à la consommation actuelle et de demain.L’avenir sera dans la pluralité des produits qu’on va composer. Il faut sans cesse se réinventer, évoluer et il y a toujours des bonnes choses dans l’évolution. Il faut apprendre à s’explorer différemment.Le savoir-faire est devenu une vitrine pour attirer sans cesse de nouveaux clients il est donc essentiel de le préserver et de le transmettre.Si L’atelier Nicolas Caito était une personne, vous le décrieriez comment ?C’est un serviteur pour la mode, les stylistes et les créateurs. Nous sommes là pour donner le meilleur et apporter le détail qui va donner de l’émotion au vêtement. Nous sommes le souffle d’un savoir-faire qu’il faut continuer à sublimer. Car être modéliste c’est être surtout un créatif. Que voudriez vous dire à ceux et celles qui veulent faire ce métier ?Que c’est un métier magnifique car c’est une opportunité pour s’exprimer en tant qu’individu mais aussi en tant que créatif. Et c’est aussi des collaborations avec des stylistes incroyables.L’apprentissage de ce métier est douloureux mais c’est un moyen formidable d’exprimer qui on est et de le montrer.Venez découvrir son Atelier et ses créations à l'Espace 109