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Edouard Quinchon, l’héritier du soulier


Edouard Quinchon



Mais suite à la découverte de cette bottine là, j’ai voulu comprendre le savoir-faire qui était derrière et c’est comme ça que j’ai frappé à la porte du cordonnier qui était en bas de chez mes grands-parents, qui m’a envoyé voir un premier bottier et de fil en aiguille je suis allé voir un second bottier qui m’en emmené voir une tannerie en Auvergne, un atelier en Pays de Loire. Et petit à petit je commençais à apprendre, à comprendre comment ça fonctionnait. Et ma curiosité s’est étendue vers d’autres pays d’Europe. Donc je suis allé en Espagne, en Angleterre, en Hongrie, en Italie. C’est surtout en discutant avec des artisans en France que j’ai réalisé que c’était tout un savoir-faire qui était en train de disparaître. Etape par étape, tous les ateliers en France sont en train de mettre la clé sous la porte.











Il y a une partie de clients qui évoluent. Généralement ce qu’ils disent c’est qu’ils en ont marre d’aller dans les grandes boutiques impersonnelles avec des vendeurs qui les prennent de haut et qui veulent leur vendre des produits sur lesquels ils vont marger. C’est en tout cas le sentiment qu’ils ont de plus en plus. Et ces clients recherchent avant tout une expérience. C’est d’être capable de raconter l’histoire du produit, pourquoi il a été réalisé et eux pourquoi ils ont choisi de faire appel à un artisanat français car tout simplement ils s’aperçoivent que aujourd’hui il y a un savoir-faire qui existe en France et si ce savoir faire disparaît en fait cela disparaît au niveau mondial car la transmission est de plus en plus difficile. Par exemple, l’atelier de Cholet si demain il ferme, ce savoir-faire là disparaît à l’échelle de la planète.













































 

© MAISON SENSEY 2017 - 2019

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