Charlotte Bialas, l'héritage de la soie
C.B.: Oui, c’est le tissu qui dicte la collection. Je n’ai pas de collection hiver ou été c’est un constant mouvement. Je fais que de la soie et parfois de la laine imprimée. C’est très rare et très beau. J’ai une collectionneuse qui a énormément de tissus et elle me vend des métrages qu’elle a ; J’achète peu de coton car c’est plus difficile à conserver alors que la soie est plus résistante le tissage est plus robuste ce qui est fragile dans la soie c’est la mousseline.
C.B.: Car c’est l’impression qui m’intéresse. Il y a plus de variante dans la soie que dans le coton. L’impression est unique dans la soie et c’est plus ancien que le coton. On a des impressions au cadre, au 8 cylindres, à la main et maintenant c’est digital. Une impression digitale ne sera pas pareil car il n’y aura jamais cette profondeur dans les couleurs. C’est pour cela que je m’arrête aux années 90.
C.B.: Il y a des gens qui reprennent des imprimés des années 50 mais avec une impression digitale. Il y a des gens qui achètent des vêtements déjà montés et ils les transforment avec des mélanges de tissus.
C.B.: Il faut que j’élargisse ma recherche en permanence cela prend beaucoup de temps. Je voyage 3 ou 4 fois par an et je fais un pays par an. J’ai très envie d’aller en Italie pour m’arrêter dans les villages et les villes.
C.B.: Je suis ici depuis novembre 2016 avant j’étais dans le Marais. C’était comme un atelier showroom.
C.B.: J’aimerais faire des défilé mais pas forcement un show. Proposer quelque chose de plus confidentiel où on prend le temps pour expliquer, faire comme une exposition. Il y a plein de choses à exploiter en ambiance, en histoire…
C.B.: Je travaillais pour différentes Maisons en Belgique, en Allemagne et par la suite j’étais Directrice Artistique pour une marque française. On faisait appel à moi pour redresser les collections et pour créer quelques choses avec les outils existants. C’était plus une réflexion sur la cliente d’aujourd’hui. L’énergie générale de chaque marque et connaître le marché local mais aussi international. Je m’occupais beaucoup du marketing et du merchandising.
C.B.: Oui je fais l’opposé cela a commencé par des recherches. Car je ne savais pas si il y avait du stock et en voyageant et en faisant des rencontres cela a été possible.
C.B.: J’en fais très peu de ventes privées une ou deux fois par an. Mais je n’ai pas besoin de solder et je ne solde jamais car j’ai peu de stock et le concept c’est de ne pas solder.
"Clients find their happiness because there are so many different fabrics. Each time there is always a cloth for someone. Every fabric finds its owner ".
C.B.: Yes, it is the fabric that dictates the collection. I do not have a winter or summer collection, it's a constant movement. I focus on silk and sometimes print wool. It is very rare and absolutely beautiful. I have a collector who has a lot of such fabrics, she sells me footage she has; I buy little cotton because it is more difficult to preserve while the silk is more resistant: the weave is more robust, what is fragile in the silk is the muslin.
C.B.: For it is the impression that interests me. There is more variation in silk than in cotton. The printing is unique in silk and it is older than cotton. We have impressions to the frame, the 8 cylinders, by hand and now it is digital. A digital print will never be the same because there will never be that depth in the colors. That's why I'm stopping at the 1990s.
C.B.: There are people who take print from the 50's but with a digital print. There are people who buy clothes already assembled and they transform them with mixtures of fabrics.
C.B.: I have been here since November 2016, before that I was in the Marais. It was like a showroom workshop.
C.B.: I would like to make a parade but not necessarily a show. Propose something more confidential where one takes the time to explain, do like an exhibition. There are plenty of things to be explored in atmosphere, history...
C.B.: I worked for different Houses in Belgium, Germany and subsequently I was Artistic Director for a French brand. I was called upon to straighten out the collections and create some things with existing tools. It was more a reflection on the customer of today. The general energy of each brand and know the local market but also international. I was very involved in marketing and merchandising.
C.B.: Yes I do the opposite it started with research. Because I did not know if there was stock and when travelling and making meetings it was possible.
C.B.: I do very few private sales once or twice a year. But I do not need to pay and I never sell because I have little stock and the concept is not to pay.